
Dans la profonde Tanzanie, à l’intérieur d’un cratère immense de au moins 1 km de diamètre, vit une faune spectaculaire. Vêtus de couleurs flamboyantes, parés de lourds bijoux et chaussés de sandales faites à partir de pneus recyclés, ces êtres dansent et chantent à en faire fuir les lions.
Leurs rythmes tribaux, sans aucun instrument de musique, à l’origine encourageaient les valeureux guerriers. Maintenant ils servent à divertir les touristes en mal d’exotisme. Les sauts spectaculaires des hommes de la tribu a une fonction, celle de les stimuler. Le choc des talons sur la terre battue fournit une grosse dose d’endorphine montant droit au cerveau.
Les femmes dont plusieurs sont épouses du même homme, chantent à tue-tête des paroles incompréhensibles à l’occidentale que je suis.
Les enfants pendant ce temps sont à l’école tentant d’apprendre les rudiments pour charmer les futurs touristes. Les Massais m’apparaissent pauvres ais ils sont riches grâce à notre apport et grâce à leur spectacle si éblouissant.
On en redemande.

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